Lorsque vous commencez à développer la compétence de leadership, il est courant de trouver des tendances et des informations axées sur la comparaison et le rejet de la fonction de manager, comme si cette fonction était inadéquate pour les objectifs d’un leader. Cependant, en approfondissant cette autre compétence et en découvrant la philosophie et les pratiques des dirigeants à succès et de celui qui est désormais considéré comme le nouveau père du management, il est nécessaire de clarifier cette théorie du bon leader et manager.
C’est quoi un manager ?
Le manager est le cadre qui est chargé de gérer les ressources humaines, matérielles et financières d’un secteur ou d’un service et dont les qualités lui permettent d’obtenir des résultats. Ce cadre est celui qui contribue au développement de la stratégie d’entreprise qui imprègne cette philosophie auprès de ses équipes de travail. Cela se fait en promouvant les objectifs, les buts et les indicateurs nécessaires pour atteindre les résultats organisationnels.
Le manager exécutif sait présenter les résultats au sein d’un comité de direction ou au PDG. Il représente son équipe et reçoit un feedback sur les résultats du secteur. Il se concentre davantage sur les résultats que sur les personnes.
Devenir un bon manager ne s’acquiert pas du jour au lendemain. Il faut développer un certain nombre de compétences, notamment la gestion des personnes, la fixation d’objectifs, la planification stratégique, la résolution de problèmes, la prise de décision, etc., ainsi qu’un accompagnement pour être un meilleur manager. Il y a aussi la responsabilité de représenter votre équipe, de lui donner des conseils, des ressources et d’être un décideur par excellence.
C’est quoi un leader ?
Le leader cherche à obtenir des résultats par le biais de son équipe et qui va au-delà de cela. Il porte cette influence sur ses pairs et même sur ses supérieurs. Il facilite leurs réalisations sans être intéressé par le fait d’être le centre d’attention. Au contraire, il aime montrer ses équipes et leur donner le crédit de ce qui a été réalisé. Il n’aime pas arriver seul au sommet, il cherche à le faire avec ses gens, avec son équipe. Il sait reconnaître individuellement et publiquement.
Le leader n’a pas besoin d’une autorité formelle. Cela signifie qu’il n’est pas limité par le titre d’un poste quelconque. Un leader à 360°, comme le dit John Maxwell, n’influence pas nécessairement depuis le sommet ; il est plus courant qu’il dirige depuis le management intermédiaire, depuis les situations où la possibilité de faire des erreurs est élevée, mais sans impact considérable. Un leader à 360° cherche à améliorer les compétences de son équipe. Il renforce la base pour être plus forte et comprend que l’équipe doit dépasser son maillon le plus faible.
La différence entre un manager et un leader
À la réflexion, les deux postes présentent des traits communs qui ne diffèrent peut-être que dans la manière d’atteindre leurs objectifs. En revanche, en fin de compte, tous deux savent que les résultats sont la subsistance que l’organisation doit recevoir au quotidien pour être durable dans le temps.